Session publique du 14 décembre 2016.
Intervention de Thibault BAZIN:
(Conseiller départemental du canton de Lunéville 2)
« Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, mes chers collègues,
Je m’inscris dans la continuité des propos de ma collègue, Catherine PAILLARD, lors de sa question d’actualité posée lundi en ouverture de cette session.
Comme vous l’indiquez dans l’introduction du rapport, le projet actuel de valorisation du château de Lunéville a atteint aujourd’hui ses limites. Vous recherchez un nouveau modèle en concertation avec les partenaires. Ce site est exceptionnel : vous l’avez dit.
Cela étant dit, j’aimerais aborder les choix proposés en matière d’investissement en 2017, en détaillant les 975K€ annoncés.
Vous prévoyez des dépenses courantes pour les cours, le parc et le jardin pour près de 145K€, financés pour 100K€ par la Ville de Lunéville.
Vous prévoyez 129K€ dans le cadre du programme annuel d’acquisitions et de restauration des collections d’œuvres d’art du musée, financés à 100% par la Ville de Lunéville.
Vous prévoyez seulement maintenant les 437K€ de crédits pour la maîtrise d’œuvre concernant la galerie et ses salons. Nous pouvons regretter qu’ils n’aient pas encore été engagés. Alors qu’ils étaient déjà annoncés au budget 2016. C’est vrai que nous avons cette année deux sessions budgétaires en quelques mois.
Vous prévoyez aussi 5K€ sur la halle à grains, acquis à presque 1M€ il y a quelques années. Pourriez-vous nous préciser quel est votre projet pour ce bâtiment acquis par notre Département.
Vous annoncez un prévisionnel de 2,7M€ dont 1 045 280€ d’auto-financement de notre Conseil Départemental. Pourriez-vous nous préciser si cet autofinancement correspond au fonds des assurances ?
En effet, en tant que propriétaire, vous avez bénéficié de crédits des assurances à la suite du dramatique incendie. Je suis surpris que vous n’évoquiez pas dans les recettes ce fonds des assurances.
Pourriez-vous nous préciser, d’une part, où vous en êtes du taux d’utilisation de l’indemnité d’assurance du château, déduction faite des subventions reçues, et d’autre part, quelles sont vos intentions de consommation de cette indemnité d’assurance pour l’année à venir. Il est temps d’investir ces millions qui dorment. L’économie locale l’attend ! »
Réponse de l’exécutif : « sur le chèque des assurances de 24,8M€, il reste 8M€. […] Il sera réinvesti dans le château […] »