Session publique du 23 novembre 2016.
Question d’actualité de Catherine PAILLARD :
(Conseillère départementale du canton de Lunéville 1)
Monsieur le président,
Le 14 juillet 2002, le président Jacques Chirac faisait de la lutte contre l’insécurité routière l’un des trois grands chantiers de son quinquennat.
Ce n’est qu’en 2006, le 9 octobre en session plénière, que notre assemblée, dans cette perspective a mis en place une politique de gestion du patrimoine arboré le long des routes départementales en s’appuyant sur les conclusions d’un jury citoyen proposant des actions à court et moyen terme.
Lors de cette session, l’assemblée avait également décidé de mener des expérimentations sur 3 axes routiers pilotes : les RD907, RD4 et RD913, confirmés lors de la commission permanente du 9 février 2009.
A ce jour, ces routes sont toujours des axes pilotes et l’expérimentation semble s’être arrêtée à eux seuls. Avec 10 ans de recul, sans doute, pouvez-vous désormais nous indiquer :
Quand l’expérimentation prendra-t-elle fin avant généralisation de cette politique de préservation globale du patrimoine arboré tout en faisant une priorité : la sécurité des usagers de la route. Pouvez-vous nous indiquer quand, enfin, nous tirerons les conclusions de ces expérimentations pour amener à tous les usagers des routes départementales la même volonté de sécurité, sachant que la délibération du 12 novembre 2013 ne faisait qu’acter la finalisation des traitements de l’alignement remarquable de certaines des routes évoquées à l’instant.
Le 12 novembre 2013, votre prédécesseur évoquait la préservation du traitement de l’alignement remarquable de la RD13…
En février 2016, nous, élus de la minorité, avons informé les maires de nos territoires que notre assemblée avait alors décidé de replanter autant d’arbres et d’arbustes que d’arbres abattus.
Il avait été décidé que les replantations pourraient se faire sous multiples formes – vergers, haies, bosquets – et en différents lieux sur et hors des emprises départementales, délaissés ou terrains communaux – dans la perspectives de mise en valeur des paysages et de la biodiversité.
De nombreux maires ont manifesté leur intérêt en déposant une demande et en souhaitant signer la convention établie à cet effet par votre administration.
Monsieur le président, je vous remercie de bien vouloir informer vos services de cette décision qu’ils semblent ignorer afin qu’ils appliquent les décisions de l’assemblée et évitent ainsi : l’absence de réponse aux maires intéressés, le renvoi à plus tard de toute analyse de dossier, l’absence de contact.
Pouvez-vous nous indiquer ce qu’il en est de cette faculté de replantation d’arbre pour les communes désireuses de s’inscrire dans le choix de notre politique départementale.
Je vous remercie de la réponse que vous voudrez bien m’apporter.