Le groupe UDC soutien le Plan Collège Nouvelle Génération, pour autant il dénonce la lenteur de sa mise en œuvre et des crédits alloués. Lancé en 2011, ce plan devait initialement s’étaler sur la période 2012-2018. Or, en 2016, le Département n’a réalisé des travaux qu’à hauteur de 30 millions d’euros soit près de 22% du montant global prévu pour ce plan. Aujourd’hui, la majorité est incapable de tenir le délai de 2018 pour la livraison de tous les collèges nouvelle génération, reportée à 2021. Ce plan aurait pu être réalisé dans les temps, si la majorité avait fait d’autres choix politiques.
En plus des retards, le coût du projet s’est alourdi, passant de 238 millions à 299 millions d’euros ce qui signifie que le Département devra investir au minimum 43 millions d’euros par an pour respecter le délai fixé à 2021.
Nos propositions pour le renforcement du Plan Collège Nouvelle Génération :
► Dynamiser ce projet par une politique d’investissement massive en relançant les emprunts. En effet, le taux d’endettement du Département étant aujourd’hui inférieure à 25%, cette solution peut être envisagée, sans une augmentation chronique de la dette.
► Dans le cadre du soutien au monde agricole, il serait opportun de systématiser les circuits courts pour l’approvisionnement des collèges.
Après une première tentative, en 2008, la majorité départementale a décidé unilatéralement de fermer les collèges de Badonviller (rentrée de 2016) et Blâmont (rentrée de 2017) annonce faite officiellement alors que l’assemblée n’avait pas statué sur ces fermetures.
Ce mode de fonctionnement est contraire à l’esprit démocratique qui doit régner au sein de l’assemblée. Les élus de l’opposition, rappellent que ces fermetures sont liées au choix de créer un nouveau collège à Cirey-sur-Vezouze, cadeau électoral fait à l’ancien conseiller général du canton par Michel Dinet. Le choix de cette implantation, éminemment politique, pollue le débat actuel sur la répartition des collégiens sur le territoire de l’Est Lunévillois (134 élèves au de collège de Badonviller, 158 élèves au de collège de Blâmont et 123 élèves au de collège de Cirey-sur-Vezouze).
Preuve de ce non-sens, selon les projections de l’INSEE, le collège de Badonviller serait moins touché par la baisse des effectifs que celui de Cirey, pourtant il sera le premier à fermer ces portes.
Publications liées à cet article :
► Intervention de Michel MARCHAL : fermeture du collège de Badonviller
► Intervention de Jean Loctin : positionnement du groupe UDC sur le Débat d’Orientation Budgétaire
► Intervention de Thibault BAZIN : plan collège et relance de l’emploi
► Question d’actualité de Michel MARCHAL : fermeture des collèges de Badonviller et de Blâmont
► Question d’actualité de Sophie MAYEUX : le Plan Collège Nouvelle Génération 2012-2018