Session publique du 23 novembre 2016.
Question d’actualité de Sabine LEMAIRE-ASSFELD :
(Conseillère départementale du canton de Jarville-la-Malgrange)
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Le sujet que je souhaite évoquer aujourd’hui est assez technique mais très intéressant. Il s’agit du développement des logiciels libres.
Aujourd’hui, ces logiciels prennent une place de plus en plus importante. Conscient de cette réalité, les services du premier ministre ont publié une circulaire en 2012 sur l’usage du logiciel libre dans l’administration. Celle-ci décrit avec précision cette petite révolution qui commence à impacter nos administrations. Elle dresse la liste des avantages que ces logiciels procurent mais également leurs limites.
Je pense qu’il serait intéressant pour notre département d’accompagner ce changement. En effet les logiciels libres offrent plusieurs avantages qu’on ne peut pas négliger notamment en termes d’économies. Les logiciels propriétaires représentent pour les administrations un coût important et sont toujours présents notamment au département alors que bien souvent des alternatives performantes libres existent.
Contrairement aux idées reçues, les logiciels libres sont surs. En effet ils sont construits, entretenus et améliorés en permanence par toute une communauté d’utilisateurs.
Monsieur le président, la gestion des licences logicielles a été évaluée à 645 000 € dans le rapport 31 du dernier budget primitif. C’est une somme conséquente, elle pourrait être réduite grâce aux logiciels libres. Le même rapport évoque la migration vers les logiciels libre « dans quelques années ».
Les logiciels libres sont déjà présents sur les ordinateurs du conseil départemental : la suite Open Office ou PDFcreator. D’autres seraient très facile à utiliser comme la messagerie Mozilla Thunderbird qui pourrait remplacer Outlook. Pourquoi ne pas encourager d’ores et déjà leur utilisation ?
Aujourd’hui le Socle Interministériel des logiciels libres présente tous ces logiciels et en recommande ou non l’utilisation. Le conseil départemental peut-il se baser sur ce socle pour enclencher dès maintenant le virage vers les logiciels libres ?
Je vous remercie pour votre attention.