Monsieur le Président, mes chers collègues,

À l’approche de Pâques, on pourrait se dire qu’il ne faut pas pêcher par omission. Alors, nous avons un programme qui est très généreux au titre de la coopération décentralisée, l’on s’en glorifie, on est même aller jusqu’à l’ONU pour faire valoir ce que l’on était capable de faire, nous, Département de Meurthe-et-Moselle, un petit peu comme Astérix du temps de César avec la Bretagne.

Alors on met 95 000euros, ce n’est pas beaucoup, c’est vrai que cela permet aussi de se valoriser. Mais il faudrait quand même de temps à autre regarder dans le rétroviseur et nous dire ce que l’on a fait, ce que l’on a oublié de dire que l’on n’avait pas réalisé et ce que l’on n’a pas récupéré.

En l’occurrence, et en l’espèce surtout, je me rappelle d’un directeur général des services qui avait le soutien de Michel DINET puisque, il faut quand même le dire de temps à autre, vous avez oublié de le dire plein de fois, donc moi je le dis, au sujet d’une intervention en Équateur pour éviter l’exploitation du bassin amazonien avec le pétrole. Il y avait une forme de menace de la part du Président de ce pays en s’adressant aux pays occidentaux en leur disant : « L’exploitation de ce pétrole devrait me rapporter tant d’argent. De grâce, si vous ne voulez pas que je fasse un malheur écologique, donnez-moi l’argent« .

On lui a apporté de l’argent, on voit le résultat. Il suffit de lire Le Monde où Le Figaro ou même Libération si l’on veut. Mais, j’aimerais bien savoir, cet argent que nous avons engagé, au nom des Meurthe-et-Mosellans, est-ce que nous l’avons récupéré comme cela devait être le cas, mon cher collègue, si vous pouvez avoir l’amabilité de me répondre.