Une aide financière de survie pour nos étudiants

Session publique du 22 Mars 2021

Question d’actualité de Luc BINSINGER

Conseiller Départemental du canton de Jarville-la-Malgrange

Madame la Présidente,
Mes chers collègues,

C’est une fois de plus dans le contexte de la crise sanitaire que j’interviens à l’occasion de nos questions d’actualité. Cette crise sanitaire a engendré une très grave crise économique et sociale.
Chaque jour, chaque semaine qui passe apporte malheureusement son lot de mauvaises nouvelles. Le bilan humain n’est que provisoire, il sera terrible.

La jeunesse, si elle est moins touchée par la maladie, subit paradoxalement un coup de massue terrible. A Nancy, ville étudiante par excellence, nous le mesurons. Combien d’étudiants se sont retrouvés du jour au lendemain sans ressources ?

Si les bourses du CROUS ont le mérite d’exister, bon nombre d’étudiants issus pour la plupart des familles de classe moyenne n’y ont pas droit. Ils comptent aussi et surtout sur leurs jobs étudiants ou leurs jobs d’été pour financer leur année universitaire. Pandémie oblige, les restaurants, les lieux culturels et événementiels où beaucoup travaillaient restent irrémédiablement fermés ! Un drame humain, un de plus malheureusement, se déroule sous nos yeux.

Madame la Présidente, chers collègues nous devons appeler l’Etat à prendre ses responsabilités. Le « quoi qu’il en coûte » doit franchir la porte des universités et concerner les étudiants. Nous ne
pouvons détourner le regard ! Nous devons faire pression sur l’Etat pour qu’il ouvre les yeux sur cette situation. Tant que cette crise durera, il faut que les étudiants qui sont tombés dans la misère
puissent compter sur la solidarité nationale, tout comme les salariés ou les chefs d’entreprises qui en bénéficient. Nos étudiants, pour le moins ceux qui faisaient l’effort de travailler pour compléter leurs aides, doivent pouvoir bénéficier d’une aide financière de survie !

Car c’est bien l’Etat qui a fermé les restaurants, les hôtels, les lieux culturels dans lesquels ils travaillaient pour financer leurs études. C’est donc à l’Etat qu’il incombe de les indemniser comme il
se doit tant que cette crise durera.

Aussi, madame la présidente, vous mobiliserez-vous pour porter cette proposition auprès du gouvernement ?

Je vous remercie.

Luc BINSINGER